jeudi 30 janvier 2014

Fièvre Noire

Fièvre noire, Les Chroniques de MacKayla Lane, tome 1 de Karen Marie Moning.

413 pages, J'ai lu.

Quatrième de couverture: " Ma philosophie tient en quelques mots: si personne n'essaie de me tuer, c'est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faes. Pour moi, un bon fae est un fae mort. Seulement, les faes Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour... le sexe.
Au fait, Je m'appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.
La bonne nouvelle: nous sommes nombreux.
La mauvaise: nous sommes le dernier rempart contre le chaos."

Mes quelques mots : Ce premier tome (sur cinq, je crois) m’a beaucoup plu. Il marque le début d’une aventure dangereuse dans une Irlande remplie de folklore. Le livre nous offre une lecture agréable et rapide.

Fièvre noire nous transporte dans un Dublin plein de dangers. MacKayla Lane est une jeune américaine tout droit sortie de sa Géorgie où elle n’a rien vécu de bien exceptionnel. Elle débarque à Dublin en Irlande pour retrouver l’assassin de sa sœur ainée dont elle ne supporte pas la tragique disparition. Laissant derrière elle, une vie insouciante et ses parents dont elle est très proche, Mac se retrouve seule face à des créatures qu’on ne croise même pas en cauchemar et avec un dernier message très étrange de sa sœur sur le Sinsar Dubh. Ses pas finissent pas l’emmener dans une librairie où elle va rencontrer le mystérieux Barrons.

L’histoire avance avec un bon rythme. De nombreuses scènes d’action font progresser l’histoire et la fin est prometteuse ! On trouve également quelques scènes bien marrantes au milieu d’un univers tout de même sombre. Le folklore irlandais devient le pire cauchemar de Mac qui se trouve au milieu d’un bon paquet d’ennemis. Les créatures Unseelie ne font pas rêvées et finalement Mac s’en sort plutôt bien face à ces monstres. Je n’ai pas toujours été surprise par les évènements mais la course au Sinsar Dubh reste passionnante.

J’ai mis un peu de temps à m’attacher à l’héroïne au début mais finalement derrière ses vernis et ses jolies tenues, c’est une jeune femme très humaine qui malgré les épreuves qui l’accablent, ne baisse pas les bras. Mac a un fort caractère qui ne lui facilite pas totalement la tâche mais c’est grâce à cela qu’elle se surpasse pour sa sœur disparue, pour ses parents, … Finalement, ses réactions sont souvent très justes et on finit par se préoccuper de son sort en la suivant dans des endroits où il ne vaut mieux pas mettre les pieds. Quant à Barrons, cet homme est bourré de mystères et de secrets. On en sait très peu sur lui mais j’ai adoré ce personnage dont j’ai très envie de connaître l’histoire.


L’auteur pose les bases de ce nouvel univers. Les personnages à la forte personnalité sont très attachants. Le mystère sur la mort d’Alina (la sœur de Mac) commence un tout petit peu à dévoiler des indices. Mais les réponses à toute cette histoire sont encore loin d’être trouvées. En tout cas, j’ai très envie de lire la suite. 

vendredi 24 janvier 2014

Les Fiancés de l'hiver: la passe-miroir

Les Fiancés de l'hiver, livre 1 : La passe-miroir, de Christelle Dabos

Gallimard jeunesse, 518 pages.

Illustration de Laurent Gapaillard.

Quatrième de couverture: Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers: elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.

Mon avis : Ce magnifique roman est un réel et profond coup de cœur pour moi !

La Passe-miroir est le premier tome d’une saga fantastique, qui a priori comptera quatre livres. Et attendre la suite, ne va pas être chose aisée, croyez-moi. J’ai dévoré ces 500 pages en quelques soirées et finir la dernière page n’a pas été facile puisqu’à présent il faut patienter (ce qui n’a jamais vraiment été ma tasse de thé au niveau de la lecture).Sinon, c’est simple, j’ai tout aimé : l’histoire, l’écriture, les personnages, l’univers, jusqu’à l’illustration de la couverture qui est splendide.

J’ai adoré la plume de l’auteur et son imagination. Elle nous offre un univers que j’aime profondément. Le monde a éclaté et s’est dispersé en plusieurs morceaux : l’arche d’Anima où Ophélie vit avec sa famille, le Pôle avec sa capitale flottante… J’ai vraiment aimé les différents lieux que l’on découvre au fur et à mesure du livre : que ce soit les archives, la citacielle, le clairedelune… que de bonnes idées ! J’ai apprécié les différences entre Anima et le Pôle : la manière d’y vivre n’y est pas du tout la même et le dépaysement d’Ophélie est total.

Il faut dire que ça n’a pas été bien compliqué de m’identifier à l’héroïne de l’histoire : Ophélie est une jeune fille brune, aux boucles folles, qui portent de grandes lunettes, murmure plus qu’elle ne parle, enfouie son visage dans son écharpe et préfère les objets de son musée plutôt que de penser à se marier et de bien paraître. (Vous venez au passage d’avoir une jolie description de moi-même, la seule différence est la taille puisqu’Ophélie est toute petite). Ophélie possède également de magnifiques pouvoirs : celui de liseuse, autrement dit de lire le passé des objets (et de leurs possesseurs) jusqu’à leur création, ainsi que de pouvoir traverser les miroirs. (Je trouve d’ailleurs ce pouvoir génialissime et très pratique). J’ai trouvé qu’Ophélie malgré sa situation ne se laissait pas marcher sur les pieds, qu’elle cherchait tout de même à penser par elle-même et à garder sa liberté. Elle est humaine, intelligente et très attachante.

Le second personnage dont je suis tombée sous le charme et tout simplement son fiancé : Thorn. Ce personnage m’a attiré dès le début. Sa grandeur, son caractère froid, ses yeux qui transpercent, son accent du nord, ses cicatrices… J’avoue j’aurais aimé qu’il desserre un peu les mâchoires pour qu’on en apprenne plus sur l’histoire en général ainsi que sur la sienne ! Je n’aurais jamais pensé être aussi intriguée par cet intendant. Ce personnage est complexe et c’est le moins qu’on puisse dire. Le seule hic : ce sont les sentiments d’Ophélie à son égard…je ne sais pas trop quoi en penser, j’espère juste qu’il y aura une certaine évolution. J’ai compris l’héroïne mais en tant que lectrice, j’espère dans le second volé une nouvelle tournure des choses. Parce que malgré les non-dits de Thorn et ses défauts, je suis sûre que ce personnage est bon (ou alors je me plante complètement, mais laissez-moi mes illusions !).

D’autres personnages m’ont également plu comme Archibald, Berenilde, Roseline, … ainsi que les (inquiétants) esprits de famille. Ils ont tous leurs propres personnalités et sont bien reconnaissables. Tous complexes et vrais.

Les différentes intrigues m’ont tenues en haleine tout le long. Et j’ai de nombreuses questions auxquelles je n’ai pas de réponse. J’ai été réellement surprise à plusieurs reprises : ce qui ne m’arrive pas si souvent que ça finalement. J’ai souvent des doutes, ou des hypothèses… mais je dois dire que dans ce cas, je me suis vraiment laissée porter par l’histoire.


Je m’arrête là, sinon je vais finir par tout vous dire. Mais je pense que vous avez largement compris que j’attends la suite avec une folle impatience, rêvant à ce deuxième volume ! Et j’espère vous avoir donné envie de lire ce roman ! 

lundi 20 janvier 2014

Letter Bee

Letter Bee de Hiroyuki Asada, tome 1, Shonen d’Héroic Fantasy

Quatrième de couverture : Dans des territoires peuplés de monstres-insectes et plongés dans une nuit éternelle vivent et travaillent, au péril de leur vie, des agents postaux très spéciaux : les Letter Bees !
Le jeune Lag porte sur lui un bon de livraison : Lag est le premier colis que Gauche, le Letter Bee, doit livrer. L’aventure ne fait que commencer !

Mon avis : Dans ce premier tome, on découvre Gauche Suede, Letter Bee, qui se rend au milieu de nulle part pour récupérer un colis un peu particulier puisqu’il s’agit d’un jeune garçon : Lag Seeing. Lag vient tout juste de se réveiller quand Gauche lui apprend qu’il doit être livré dans sa ville chez sa voisine. Le jeune garçon qui a été arraché à sa mère n’y comprend rien mais le voyage débute.

Le métier de Letter Bee n’est pas de tout repos, puisqu’ils ont la lourde tâche d’apporter le courrier ou les colis aux citoyens (sauf dans la capitale) mais les trajets sont dangereux puisqu’ils doivent combattre d’énormes insectarmures avec des balles-cœur (les armes qu’ils utilisent fonctionnent avec leur propre cœur). A chaque balle tirée, des souvenirs des personnages sont dévoilés. Ainsi on en apprend un petit peu plus sur eux.

En plus d’être dans un monde dangereux, les letters bees voyagent souvent dans une nuit sans fin. Il n’y a pas de soleil dans le pays d’Amberground séparé en trois régions selon la classe sociale. Il n’y a qu’un soleil artificiel au-dessus de la capitale qui n’éclaire que peu la seconde région et passe pour une lune pour la dernière. Et on ne peut évidemment pas passer d’une région à l’autre sans autorisation.

Gauche et Lag parcourent ces terres hostiles accompagnés du dingo: Roda (le chien de Gauche). On apprend dans ce premier tome, lors de leur voyage, petit à petit à découvrir ces deux personnages ainsi que leurs rêves (et la particularité de Lag). Tous les deux sont dans des situations familiales compliquées, ils tentent de se dépasser pour retrouver ou aider leurs proches. Lag est un garçon très sensible et d’une grande gentillesse qui au bout du voyage avec Gauche va se promettre de devenir un letter bee pour retrouver sa mère. Cinq ans plus tard, il part donc à son tour dans ces terres hostiles… Il y rencontrera un nouveau personnage (Niche) un peu particulier que j’ai trouvé très intéressant. Quant à Gauche, on découvre un petit peu sa situation et celle de sa sœur.

Ce manga se lit très très vite. Les images sont plutôt jolies même si toutes les cases ne sont pas dessinées avec autant de minutie que certaines. En effet, le manga est accessible aux plus jeunes et on retrouve un dessin « mignon ».J’ai beaucoup aimé le style. La couverture est très belle avec des couleurs bleues/violettes ainsi que les quatre premières pages (elles aussi colorées et très belles).

Forcément comme c’est un shonen, on retrouve de l’action avec quelques scènes de combat contre les insectes, de l’humour ainsi qu’une bonne touche d’émotion.

En tout cas, pour ce premier tome, j’ai accroché à leur histoire et ça m’a donné envie d’en savoir plus! 


samedi 18 janvier 2014

Le T'sank

Le cyle d'Alamander, tome 1: le T'sank d'Alexis Flamand

365 pages. Editions de L’Homme sans Nom.

Résumé : Dites adieu aux orques, aux elfes, aux dragons ! Aujourd’hui, vous partez pour Alamander. Allez donc saluer Anquidiath, le demi-dieu enfoui sous la montagne, chatouiller les monstrueux poulpes de guerre, flâner parmi les épis du champ de blé carnivore !

Aurez-vous le cran de suivre Maek, jeune homme en quête d’une mythique école d’exécuteurs ? Serez-vous digne de devenir le disciple de Jonas, détective spécialisé dans les affaires criminelles magiques ?
Si c’est le cas, préparez-vous à découvrir un monde où se côtoient humour, intrigues policières et créatures improbables. Un monde original et farfelu d’où vous ne reviendrez peut-être pas indemne.

On vous aura prévenu.

Mon avis : Une très très bonne lecture. La preuve : je l’ai lu au milieu de tous mes partiels, et les livres en période de partiels, en principe, ils finissent à la trappe.

C’est un livre qui mélange plusieurs genres : la fantasy, la science fiction, l’enquête, l’humour, etc…
On suit en parallèle deux histoires avec des personnages complètement différents. D’un côté on suit le jeune Maek, un garçon à l’histoire sombre qui décide de détruire tout son village pour entrer dans une soi-disant école. Et de l’autre, Jonas et son démon Retzel qui se retrouvent dans une aventure imprévue : alors que deux soldats débarquent chez Jonas Alamander pour lui apprendre que la demeure de son maître va être détruite, il décide de partir plaider sa cause auprès du Roi Ernst. Il ne s’attend alors pas à faire un voyage éprouvant à dos de skorj, ni à se retrouver au milieu d’une enquête (et quelle enquête !) …

Ces deux derniers personnages m’ont énormément plu. Ils m’ont fait bien rire. Leur histoire a un bon rythme, elle est très agréable à suivre, bourrée d’humour, mais aussi d’intrigues. Je n’ai pas eu le même attachement avec le personnage de Maek, mais il m’a tout de même intéressé. J’ai trouvé que les deux histoires finalement étaient racontées de manière à coller aux personnages. Et j’ai vraiment apprécié ce point. Même si elles sont en parallèle et non pas vraiment de lien pour le moment, les deux sont suffisamment biens pour ne pas regretter le changement d’une histoire à l’autre à la fin d’un chapitre.

Les personnages sont bien décrits, ils sont complets et on se les imagine facilement. Les autres personnages que l’on rencontre au fur et à mesure du roman sont très sympas aussi. J’ai beaucoup apprécié Vance, le caractère d’Ernst notamment.

L’univers que l’auteur a créé est génial. J’ai eu l’impression d’y être transporté en lisant le roman. Je l’ai trouvé original. Et les petits extraits de textes divers en tête des chapitres sur la magie, les sentences t’sank, les guides touristiques … du monde d’Alamander sont très agréables. On apprend un petit peu mieux à connaître cet univers d’une autre manière. On découvre en même temps que Jonas la capitale Ker Fresnel, les comportements des habitants de Kung-Bohr….

Ce premier tome place un nouvel univers, présente les divers personnages, met en marche l’histoire. J’ai vraiment fermé le livre en me disant vivement la suite. Après j’en attends pas mal du deuxième tome maintenant. J’ai envie d’aller plus dans l’histoire, de connaître encore mieux les personnages, etc…


lundi 13 janvier 2014

La Vie Rêvée de Walter Mitty

La vie rêvée de Walter Mitty

Film de Ben Stiller avec Ben Stiller, Kristen Wiig, Shirley MacLaine, Adam Scott, Sean Penn, ...

Sortie le 1 Janvier 2014 en salle. Durée : 1h 54 min

Résumé : "Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n'ose s'évader qu'à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu'ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais."

Mon avis : Ce film est un vrai coup de cœur. Et j’ai tellement aimé que je ne sais même pas comment vous le dire.

Le film est à la fois émouvant, drôle, décalé. Bourré d’humour, de suspens et d’aventure. Des paysages de fous, une histoire d’amour, une quête… bref, y’a beaucoup de chose. Et c’est très bien.

L’humour est génial. Le ton est décalé tout au long du film. J’ai trouvé qu’il y avait un côté très poussé aux « blagues »et en même temps suffisamment de dérision pour que ce ne soit pas lourd. J’ai vraiment rit de bon coeur. Il y avait aussi des références marrantes dans les dialogues. Des scènes complètement folles, voir spectaculaires qui passaient vraiment bien dans l’ensemble.  

J’ai trouvé l’histoire sympa : un mec lambda, qui passe sa vie à rêver, qui n’ose pas parler à la femme qui lui plait et qui se retrouve, pour son job, obligé de partir à l’autre bout du monde à la recherche d’une photo. Une histoire très simple à résumer et en même temps qui m’a vraiment tenue en « halène ». J’ai aimé le fait de passer de l’ univers rêvé à celui de la réalité, tout aussi fou. Je n’ai absolument pas vu les deux heures passer.

Ben Stiller est génial. Au final, il part à sa recherche, à la recherche du jeune homme rempli d’envies et de rêves qu’il est encore. Son personnage évolue au fur et à mesure. On s'attache facilement dès le début à cet antihéros. Et je l’ai trouvé très émouvant (drôle aussi évidemment). Kristen Wiig est elle aussi très drôle, j’apprécie beaucoup cette actrice pétillante. Il y a aussi une scène avec Sean Penn sublime vers la fin du film…

J’ai adoré la fin. Le suspens de savoir, ou pas, si le personnage principal arrivera à ses fins.
Je me suis vraiment prise au jeu. Depuis hier soir, je rêve de faire ma valise et de partir pour l’Islande suivi d’un tour du monde =)  En tout cas, le film fait rêver !




Voilà, je n’en dis pas plus. Je ne voudrais gâcher aucune surprise si jamais vous êtes tentés d’aller le voir. 

samedi 11 janvier 2014

La Cité Saturne, tome 1 et 2

La Cité Saturne de Hisae Iwaoka, tome 1 et 2

Quatrième de couverture: La Terre étant devenue une zone protégée, les hommes vivent désormais dans une cité formant un anneau autour de la planète. A peine sorti de l'école, Mitsu devient laveur de carreau tout comme l'était son père, disparu mystérieusement. En nettoyant leurs vitres, c'est un peu comme si Mitsu pénétrait dans le petit monde de chaque habitant...

Mon avis: Je viens tout juste de finir le tome 2 de la Cité Saturne. 

Ce manga de « science-fiction poétique » compte sept tomes en tout, il me semble. C’est une très belle lecture que je vous conseille vivement. Et malgré les fêtes de noël qui approchent, il y a de grandes chances que j’aille débourser quelques euros pour connaître la suite ! 
Pour commencer, les dessins sont adorables et très beau. L'auteure a un dessin tout en rondeur, un dessin un peu « enfantin » (dans le bon sens du terme !) auquel je me suis beaucoup attaché. Ils sont vraiment très agréables à regarder. Et je trouve qu'ils participent à la poésie qui traverse tout ce manga. Et puis les images de la terre vues depuis la cité "transportent". 

Mitsu, bien qu'il ait perdu ses parents, est tout de même bien entouré par différents personnages. On apprend à connaître ces personnages au fur et à mesure que l'histoire avance et des liens qui les lient à Mitsu. Par son travail, il rencontre aussi toute sorte de gens qui vivent dans la cité. Chaque client est différent et on rentre un peu dans leur histoire à eux le temps d'un moment. On comprend donc aussi le fonctionnement de la cité qui n'est pas parfait. Et puis, Mitsu se pose beaucoup de questions: sur son père, sur la mort de celui-ci, sur son travail... On est un peu au cœur de sa réflexion. Je me suis identifiée un peu, sur certain côté, à ce personnage, qui entre dans le monde adulte et ses complexités. 

Et puis, certains passages sont très marrants. Il n'y a pas forcément beaucoup "d'action" quoiqu'il y ait quand même des passages qui nous font bien comprendre que laver des carreaux n'est pas à la portée de tous. En effet, être laveur de carreau signifie enfiler une combinaison spatiale, être accrocher à des câbles, travailler dur, et ne pas tomber ni recevoir des déchets de l’espace sur la tête…

Ces deux tomes m’ont totalement emporté. C’est un très bel univers, rempli de belles choses. Je ressors de cette lecture le sourire aux lèvres et le cœur léger…

Les Flammes de la Nuit

Les Flammes de la nuit, l'intégrale, de Michel Pagel publié en 2000, 553 pages. 


quatrième de couverture: La reine est morte en mettant au monde la princesse Rowena. Les fées sont venues et ont décidé: la princesse chantera à ravir, elle jouera avec grâce de tous les instruments de musique, elle sera suprêmement habile de ses mains, elle épousera un fier et puissant chevalier, lui donnera un enfant et enfin elle sera stupide, dédaignera les affaires de politique ou des sciences pour se consacrer aux arts innocents, puis à ses fonctions d'épouse. Mais l'Enchanteur en a décidé autrement, il a transformé le dernier enchantement de la fée jaune: Rowena sera l'être humain le plus intelligent ayant jamais foulé le sol de Fuinör et si les hommes ne lui obéissent pas, elle les détruira! Ainsi le destin d'un monde est-il scellé, ainsi vont pouvoir rugir les flammes de la nuit, et la princesse, bannie dans la contrée de la folie à cause de son intelligence et de sa rebellion, deviendra la plus puissante des sorcières. 

Michel Pagel est l'auteur d'un polar fantastique: Nuées ardentes et de nombreux ouvrages au Fleuve noir, dont L'équilibre des Paradoxes et Orages en terre de France, qui furent tous deux remarqués par la critique. Quand il ne s'amuse pas à mélanger les genres avec bonheur, il traduit Joe Haldeman, Peter Straub et autres fines plumes de la littérature anglo-saxonne. 

mon avis: J'ai fini le livre hier soir. J'ai mis beaucoup de temps pour le lire. Je crois au moins un mois. Je suis plutôt mitigée par rapport à cette lecture. Il y a eu de très bonnes choses mais aussi des passages très longs dans lesquels je me suis enlisées. 

Le livre est découpé en quatre parties. J'ai dévoré la première partie. On y retrouve les contes et les références de nos jeunesses mais de manière détournée. Dans cette première partie, on voit la jeunesse de Rowena. Une petite fille puis une jeune femme volontaire, intelligente, qui possède ses propres idées et opinions. Elle a un fort tempérament et rend folle sa nourrice Angiostia. Puis un jour apparaît un livre. Un livre qui transgresse les lois et qui va mener Rowena dans une nouvelle direction. L'enchanteur est à l'oeuvre et débute le travail de sa nouvelle apprentie en secret. Le temps avance, et avec la secheresse, le marchand de nuage se rend au palais: Aladin. Rowena va tomber sous son charme et se trouver alors exclu par son père dans la contrée de la folie où elle aura à combattre un géant. De nombreuses épreuves l'attendent. Alors qu'au château il n'y a plus d'héritière, une femme de la cours, Auriana, y voit le bon moment pour satisfaire ses ambitions. En parallèle, on suit le destin d'un Fou, d'un héros et d'une femme. 

J'ai vraiment apprécié cette première partie où on découvre les personnages. Les événements s'enchaînent vite et l'histoire avance à bon rythme. J'ai aimé le personnage de Rowena jusqu'à ce que débute son apprentissage avec le magicien.Ensuite, dans les autres parties Rowena se laisse entraîner par ses sentiments de haine et de vengeance et devient aveugle. Pour quelqu'un qui est censé être la plus intelligente du royaume, elle a quand même du mal à passer à autre chose. Résultat très vite elle tombe dans cet aveuglement et on n'en sort plus avant les deux pages de la fin. Autant le fait qu'elle se laisse guider par ses sentiments est un bonne chose mais là c'est trop. Elle reste bloquée pendant vingt ans dessus et nous aussi au passage.

J'ai eu beaucoup de mal avec d'autres personnages comme le Fou ou les amis des Rowena qui vivent dans la contrée de la folie. Pour le coup, j'ai vraiment trouvé ces personnages lourds à traîner jusqu'à la fin de l'histoire. Je suis donc passé à côté d'une bonne partie du livre. Puisque je finissais par lâcher le livre pour pouvoir respirer un peu. Avec le Fou on est enfermé dans les lois et les normes du pays de Fuinör. Il va finalement entrer dans les plans de l'Enchanteur mais ce personnage reste le cul entre deux chaises. Il ne sait pas ce qu'il veut et ce retrouve au milieu du combat entre l'enchanteur, les fées et Rowena. Malgré tout ce qu'il a vécu à aucun moment il ne se secoue pour faire des choix et devenir maître de lui. Son personnage n'a au final pas vraiment de personnalité alors que c'est un personnage très présent dans l'histoire. 

J'ai bien apprécié le pays de Fuinör. Les différentes contrées qui composent le pays: la contrée de l'amour, la contrée de la guerre, etc... qui reflétaient bien cet univers très rigide où la loi règne et dirige le comportement de tout le monde. Ainsi que les changement de soleil: tous les dix ans le soleil change de couleur et prend l'une des couleurs de l'arc en ciel. A ce moment tout s'adapte et ainsi les personnages prennent une peau vert pâle, des cheveux mauves etc. L'univers de Fuinör est vraiment bien pensé. 

Ce qui m'a dérangé c'est le changement de rythme dans le livre. Certains événements, les plus importants surtout, s'enchaînent vite et donnent envie de lire la suite. Mais entre, on se retrouve empêtré dans des longueurs et ça devient beaucoup plus difficile de tourner les pages. c'est vraiment dommage parce qu'au final sans ses longueurs, en coupant un peu certains passages, on resterait dans un rythme agréable. Après le point faible des longueurs, on trouve tout de même de l'action, des complots et magouilles, quelques combats, de la sorcellerie, des êtres fantastiques (dragons, géants, sorcières, fées..) qui nous plonge dans un monde de Fantasy. 

Je reste donc très mitigée après cette lecture. Après un bon début et des passages intéressants, les longueurs ont tout de même pris trop de place pour moi. Je crois aussi que je suis un peu déçue par certains personnages comme le Fou qui je trouve n'a finalement pas forcément évolué alors que les événements auraient dû l'y pousser.

Les Enchantements d'Ambremer

Les Enchantements d'Ambremer de Pierre Pevel, Le Pré aux Clercs, 2003, 347 pages. 

Quatrième de couverture: A première vue, on se croirait dans le Paris de la Belle Epoque: messieurs en col dur et chapeau melon, femmes en corset et jupons, tacots rutilants, tour Eiffel toute neuve et grands boulevards arborés... En y regardant de plus près, la tour Eiffel est bâtie dans un bois blanc comme neige, des sirènes se baignent dans la Seine, chaque fontaine à son ondine, et que dire des arbres philosophes, des chats ailés, des farfadets du bois de Vincennes ou des clubs de gentlemen-magiciens! Nous nous trouvons dans le Paris des Merveilles, l'une des portes entre notre univers matérialiste et l'Outremonde dirigé par la reine des fées, depuis sa capitale d'Ambremer. 
Une série de meurtres va entraîner Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, dans une aventure rocambolesque, où il sera question d'un blason mystérieux, d'un sorcier animé de sombre desseins, de gargouilles bien vivantes, d'un secret d'Etat et surtout de la très séduisante Isabel de Saint-Gil...à laquelle personne ne résiste bien longtemps.

Mes quelques mots: J'ai emprunté ce livre la semaine dernière à la bibliothèque. Je ne pensais pas du tout emprunter celui-ci mais n'ayant trouvé aucun titre que j'avais en tête, j'ai pioché par hasard. Le titre m'a attiré et après avoir lu le résumé, j'ai été emballée!
Et tous les éléments du résumé sont là, pour aboutir à une histoire vraiment sympa! 
Après avoir démasqué une tricherie dans le cercle de jeu du Directeur Carrad, Griffont découvre un trafic d'objets magiques. Alors qu'il cherche plus de renseignements chez un antiquaire qui semble être la source du trafic, divers événements vont l'entraîner dans une enquête de police qui le dépasse largement. En effet dans la nuit l'antiquaire a disparu, des russes ont débarqué plus tôt, un cambriolage a lieu ainsi qu'un meurtre... 

L'histoire alterne entre les différents personnages. Les chapitres sont courts, et les rebondissements nous font tourner les pages. Le livre est une sorte d'enquête que Griffont et Isabel de Saint-Gil vont tenter de résoudre. Le roman est assez court et se lit vite. Les événements s'enchaînent rapidement et les clefs de la solution ne nous sont qu'émiettées au fur et à mesure. L'auteur nous plonge dans une quête de la vérité où les rebondissements nous font bondir d'un chapitre à l'autre. Pour un final, rapide et clair que j'ai bien aimé. 

La lecture est agréable et j'ai beaucoup aimé le ton que le narrateur emploie. En s'adressant directement au lecteur, il nous plonge dans cette Belle Epoque. Une époque encore plus charmante grâce à la Fantasy qui est dispersée dans Paris: un gnome, un arbre philosophe, des chats ailés qui parlent, des gargouilles très dangereuses.. Ces éléments merveilleux sont insérés simplement dans un monde connu. Mais on retrouve aussi la fantasy à travers l'Outremonde et sa ville principale: Ambremer. Au final on a peu de détails sur cette dernière: on en découvre une vue générale ainsi que la bibliothèque et le palais de la reine. J'avoue que je m'attendais à ce que l'Outremonde est une place ("géographique") beaucoup plus importante dans l'histoire alors qu'en fait la plupart des faits se déroulent dans notre monde à Paris. J'ai aussi bien apprécié l'Onirie, le troisième monde avec son train et ses cauchemars. J'ai vraiment apprécié ce mélange et surtout j'ai adoré cette enquête et ses mystères. 

Les personnages sont plutôt attachants. J'ai apprécié l'humour et les liens entre eux. Les personnages ont chacun leur caractère. Griffont est un vrai héros gentleman. Isabel de Saint-Gil au caractère bien trempé est un personnage que j'ai beaucoup aimé: une femme indépendante, avec une certaine mauvaise fois dès qu'elle s'adresse à Griffont, voleuse à ses heures, intelligente, secrète. Elle, et ses deux employés: Auguste et Lucien Labricole n'ont pas froid aux yeux. 

En quelques mots, une histoire très agréable, lue rapidement. J'ai passé un bon moment et j'en garde un bon souvenir. (J'aurai peut-être bien voulu avoir plus de détails à certains moments et en savoir un peu plus sur l'Outremonde.) Mais c'est une bonne lecture qui me motive pour lire le deuxième tome: L'élixir d'oubli! 

Page après page

Pour débuter ce petit espace rempli de "rêves", je vous souhaite tout d'abord la bienvenue!

Je suis passionnée depuis toute petite par tout ce qui est en rapport avec l'imaginaire. Et très vite, je me suis mise à dévorer tous les livres qui me tombaient dans les mains. Puis, encore plus vite, je me suis penchée de plus en plus sur les livres remplis de magie, de fées, de héros, de magiciens, de dragons, de nains ou encore de korrigans. J'ai évidemment agrandi ma palette avec la science-fiction, le fantastique, l'horreur, le steampunk, etc... En grandissant, et pour mes cours, je suis partie à la découverte de nouveaux horizons comme la poésie, le théâtre, les romans historiques, etc. Mais, mes premiers amours restent toujours et je suis fidèle à l'imaginaire que je retrouve à travers les films sur grand ou petit écran.

Je tiens donc à consacrer ce cocon à mes lectures. Tout d'abord, pour moi, je tiens à garder une empreinte de ce que j'ai lu et des pensées qui ont accompagné mes lectures. Et puis aussi, pour avoir une chance de partager et d'échanger le plaisir de la lecture avec vous

Pour dire quelques mots sur ma petite personne: j'ai 24 ans, je suis étudiante en histoire de l'art, je travaille pour payer mes études dans une bibliothèque, j'ai un chaton roux qui s'appelle Archibald, je suis quelqu'un de simple, curieuse et rêveuse, timide et souriante. J'aime les voyages ( je suis allée en Irlande, Ecosse, Angleterre, Grèce, Italie, Espagne) et la nature. J'aime aller au cinéma, dans les musées, ... et partager des moments simples avec mes proches.

Je vous souhaite une bonne lecture