jeudi 27 février 2014

Confessions d'un Automate mangeur d'Opium

Confessions d'un Automate mangeur d'Opium de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit.

350 pages, Bragelonne.

Quatrième de couverture : Paris, 1889. Un monde en transition, où les fiacres côtoient les tours vertigineuses des usines. Une ville brumeuse envahie par les aéroscaphes, d’étranges machines volantes qui quadrilles le ciel, et des nuées d’automates cuivrés… C’est dans cet univers révolutionné par l’éther, la substance verte aux propriétés miraculeuses, que la comédienne Margaret Saunders doit résoudre le mystère de la mort de sa meilleure amie, tombée d’un aérocar en plein vol. Sur la piste d’un créateur de robots dément, Margo, secondée par Théo, médecin dans un asile d’aliénés, va découvrir au péril de sa vie les dangers cachés de l’envoûtante vapeur…

Mon avis : un très bon roman steampunk (mais pas assez surprenant pour moi malheureusement).

Je suis un peu gênée pour faire un article sur ce roman car à la fois on plonge dans un univers steampunk que j’adore avec des personnages attachants et de superbes idées mais en même temps, je n’ai malheureusement pas été surprise. Je vous explique : je me suis retrouvée dans la position où au bout de cinquante pages je savais déjà ce qui allait se produire… Et ça n’a pas raté, j’ai deviné tous les éléments importants du livre. Résultat, la magie qui vous fait tourner les pages avec une curiosité folle ne m’a pas touchée et mon plaisir n’a donc pas été le même… Et c’est vraiment dommage. Je m’en veux presque d’avoir trouvé les réponses aux mystères si vite car le roman est très sympa.

Les deux auteurs ont une plume très agréable. La lecture se fait facilement et nous emporte dans cet univers parisien. Les descriptions nous permettent d’imaginer les scènes sans pour autant avoir à avaler des pages et des pages de détails. Les scènes s’enchainent rapidement et l’histoire avance à bon rythme. L’aventure est bien menée. (Peut-être trop d’indices qui nous mènent aux solutions ?) Les scènes d’actions sont efficaces. Je pense à certains passages en particuliers notamment à la fin où l’on trouve une scène haletante.

On suit deux personnages : Margo et Théo. Les chapitres sont alternés et l’on suit soit Margo soit son frère. Ces personnages sont très complets. Margaret Saunders, la comédienne qui joue sur les planches Juliette et le Docteur Archimbault, aliéniste. Une jeune femme avec un penchant plus que prononcé pour les femmes et un médecin vivant pour son travail et ses patients. Margaret souhaite trouver l’assassin de son amie alors que Théo est animé d’une curiosité scientifique. J’ai aimé la différence de ces personnages qui sont pourtant très proche l’un de l’autre. Ces personnages sont bien développés et on s’attache facilement à eux.

L’histoire est originale. Tout démarre sur une enquête : Margo ne croit pas au suicide de son amie et souhaite retrouver son meurtrier. En effet, l’affaire est beaucoup plus complexe qu’elle n’en a l’air et embarque nos deux protagonistes dans une histoire qui les dépasse largement. Pourtant ils semblent être les seuls à pouvoir lever le mystère sur toute cette histoire. Comme l’indique le titre, un automate est mêlé à l’histoire. Et il y apporte beaucoup d’originalité.

Je ne vais pas en dire beaucoup plus mais je tiens à souligner la beauté de la couverture et des pages dorées. C’est un très beau livre ! Et j'espère qu'un jour il y aura une suite (avec de bons gros mystères impossibles à deviner!! ). 

Pour finir, malgré le fait que le mystère ne fut pas au rendez-vous pour moi, ce roman est une bonne lecture. D’ailleurs, si quelqu’un l’a lu, j’aimerai bien avoir son avis (histoire de voir si d’autres ont trouvé les réponses aux énigmes aussi vite). 

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