Les Kerns de l'Oubli, tome 1: L'Exil de Feldrik Rivat
411 pages,
Les éditions l'Homme sans Nom
Quatrième
de couverture :
Plan d’ensemble. Vue d’oiseau. De la brume se dissipe, lentement, laissant
percer la masse sombre d’une île. Elle se dresse, souveraine, dans son trône de
pierre.
Almenarc ‘h.
Un vent
violent balaye la scène. Assombrissant le ciel. Troublant les eaux du lac. L’Imprenable,
forte d’un règne millénaire, vacille, sous la menace d’un simple silence.
Eperon de roche, fière citadelle, toi dont le nom est porté comme une légende
aux confins du monde, pourquoi trembles-tu ? Craindrais-tu les ambitions
fragiles de quelques mortels ? Cataxak, l’étranger ? Ulnhor, le roi
déchu ? Roch, le gardien au cœur rongé par la colère ? Non, plus
encore que tout autre nom, Almenarc’h craint le dernier de ses fils. Erkan.
Guerrier maudit. Honni. Banni. Eh bien tremble, belle endormie. Car la main
aveugle qui guide ce malheureux, elle, n’ignore rien du secret de ses
entrailles.
Mon avis : Un très bon roman d’Héroic Fantasy !
L’univers à la fois complexe et complet est à découvrir ! Une carte
à la fin du livre permet d’avoir une idée précise de ce nouvel univers dont on
découvre les nombreuses contrées page après page. L’ambiance est assez sombre.
Assassinat, complots, combats, magie, malédiction sont au rendez-vous.
Dès le début du livre, le lecteur est propulsé dans l’action. L’histoire
s’ouvre sur une bataille et nous plonge directement au cœur des intrigues. L’histoire
est bien construite. L’action et les changements de personnages font avancer le
roman et donnent du rythme. Les informations sont distillées au fur et à mesure.
J’avais une légère appréhension en commençant le roman : je pensais m’y
perdre un peu et finalement l’auteur gère son histoire de manière très claire. Quant
à la fin, on est obligé de la lire d’une traite tellement les révélations qui y
sont faites sont énormes.
Chaque chapitre correspond à un personnage différent. Leur nom est d’ailleurs
indiqué au début du chapitre. Rédigé à la première personne et au présent, le
livre immerge le lecteur. En effet, ce dernier voit à travers les yeux du
personnage et bénéficie de ses pensées et émotions. Chaque personnage possède
son propre style : ce qui permet très rapidement de les identifier les uns
des autres.
La plume de l’auteur est très agréable. Et le roman très bien écrit. Il
faut aussi souligner la présence d’un lexique, d’un glossaire et d’un
récapitulatif des personnages. La couverture est belle. Ce livre vraiment
soigné est un vrai plaisir entre les mains.
Les personnages sont parfaitement reconnaissables grâce à leur caractère
et leur comportement. J’ai adoré l’expression du Vieux-Sage Telleran et le
caractère bien trempé de Siham la guérisseuse. Ulnhor le roi d’Antan m’a fait
bien rire. J’ai aussi énormément apprécié la présence de Cataxak le fourbe :
un personnage sombre et cruel. Les personnages sont différents, ils ont leur
propre histoire et sont bien loin d’être parfait et irréprochable. Confrontés à
des puissances qui les dépassent, Erkan, Siham, Roch, Telleran, …, plus ou
moins en interaction, vont vivre des épreuves difficiles dans un monde qui
court à sa perte.
Les kerns de l’oubli est une saga d’hérioc fantasy prometteuse !
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