jeudi 13 février 2014

Les Kerns de l'Oubli : l'Exil

Les Kerns de l'Oubli, tome 1: L'Exil de Feldrik Rivat

411 pages, Les éditions l'Homme sans Nom

Quatrième de couverture : Plan d’ensemble. Vue d’oiseau. De la brume se dissipe, lentement, laissant percer la masse sombre d’une île. Elle se dresse, souveraine, dans son trône de pierre.
Almenarc ‘h.
Un vent violent balaye la scène. Assombrissant le ciel. Troublant les eaux du lac. L’Imprenable, forte d’un règne millénaire, vacille, sous la menace d’un simple silence. Eperon de roche, fière citadelle, toi dont le nom est porté comme une légende aux confins du monde, pourquoi trembles-tu ? Craindrais-tu les ambitions fragiles de quelques mortels ? Cataxak, l’étranger ? Ulnhor, le roi déchu ? Roch, le gardien au cœur rongé par la colère ? Non, plus encore que tout autre nom, Almenarc’h craint le dernier de ses fils. Erkan. Guerrier maudit. Honni. Banni. Eh bien tremble, belle endormie. Car la main aveugle qui guide ce malheureux, elle, n’ignore rien du secret de ses entrailles.

Mon avis : Un très bon roman d’Héroic Fantasy !

L’univers à la fois complexe et complet est à découvrir ! Une carte à la fin du livre permet d’avoir une idée précise de ce nouvel univers dont on découvre les nombreuses contrées page après page. L’ambiance est assez sombre. Assassinat, complots, combats, magie, malédiction sont au rendez-vous.

Dès le début du livre, le lecteur est propulsé dans l’action. L’histoire s’ouvre sur une bataille et nous plonge directement au cœur des intrigues. L’histoire est bien construite. L’action et les changements de personnages font avancer le roman et donnent du rythme. Les informations sont distillées au fur et à mesure. J’avais une légère appréhension en commençant le roman : je pensais m’y perdre un peu et finalement l’auteur gère son histoire de manière très claire. Quant à la fin, on est obligé de la lire d’une traite tellement les révélations qui y sont faites sont énormes.

Chaque chapitre correspond à un personnage différent. Leur nom est d’ailleurs indiqué au début du chapitre. Rédigé à la première personne et au présent, le livre immerge le lecteur. En effet, ce dernier voit à travers les yeux du personnage et bénéficie de ses pensées et émotions. Chaque personnage possède son propre style : ce qui permet très rapidement de les identifier les uns des autres.

La plume de l’auteur est très agréable. Et le roman très bien écrit. Il faut aussi souligner la présence d’un lexique, d’un glossaire et d’un récapitulatif des personnages. La couverture est belle. Ce livre vraiment soigné est un vrai plaisir entre les mains.

Les personnages sont parfaitement reconnaissables grâce à leur caractère et leur comportement. J’ai adoré l’expression du Vieux-Sage Telleran et le caractère bien trempé de Siham la guérisseuse. Ulnhor le roi d’Antan m’a fait bien rire. J’ai aussi énormément apprécié la présence de Cataxak le fourbe : un personnage sombre et cruel. Les personnages sont différents, ils ont leur propre histoire et sont bien loin d’être parfait et irréprochable. Confrontés à des puissances qui les dépassent, Erkan, Siham, Roch, Telleran, …, plus ou moins en interaction, vont vivre des épreuves difficiles dans un monde qui court à sa perte.


Les kerns de l’oubli est une saga d’hérioc fantasy prometteuse ! 

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